Dans le monde, il y a souvent un déficit de joie. Nous ne sommes pas appelés à accomplir des gestes épiques ni à proclamer des paroles retentissantes mais à témoigner de la joie qui vient de la certitude de se sentir aimés, de la confiance d’être sauvés.
« En vous appelant, Dieu vous dit : « Tu es important pour moi, je t’aime, je compte sur toi. » Jésus dit ceci à chacun de nous ! C’est de la que naît la joie! La joie du moment où Jésus m’a regardé. Comprendre et sentir cela est le secret de notre joie. Se sentir aimé de Dieu, sentir que pour Lui nous ne sommes pas des numéros mais des personnes ; et sentir que c’est Lui qui nous appelle. »
Le Pape nous invite à un pèlerinage à reculons …il nous invite à contempler les débuts d’un chemin ou mieux, d’un événement qui, inauguré par le Christ, fait laisser les filets sur la rive, le banc des impôts sur le bord de la rue …Il nous invite à nous arrêter longuement, comme en un pèlerinage intérieure, goûtant qu’il est bon de se mettre à la suite du Maître qui seul a les paroles de la vie éternelle (Jn 6 : 68). Le Pape nous invite à faire de toute notre existence « un pèlerinage de transformation dans l’amour ».
La Vie Consacrée:
- Elle est appelée à incarner la Bonne Nouvelle, à la sequel du Christ, le Crucifié Ressuscité, à constituer « en vérité une mémoire vivante du mode d’existence et d’action de Jésus comme Verbe incarné par rapport à son Père et à ses frères ».
- La vie consacrée en effet est un appel continu à suivre Jésus et à être conformé à lui. « Toute la vie de Jésus, sa manière d’agir avec les pauvres, ses gestes, sa cohérence, sa générosité quotidienne et simple, et finalement son dévouement total, tout est précieux et parle à notre propre vie. »
Le Christ est le sceau :
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- sur le front, pour que nous le professions toujours
- sur le cœur, pour que nous l’aimions toujours
- sur les bras, pour que nous agissions toujours.
LA JOIE – FRUIT DE LA CONSÉCRATION RELIGIEUSE
- Nous trouvons de la joie lorsque nous cherchons le Seigneur, passons du temps près de lui, lorsque nous faisons sa volonté.
- Jésus trouve la joie en nous voyant près de son tabernacle, et nous trouvons la joie d’être près de lui.
- Les racines de la joie:
- l’écoute persévérant avec foi dans la parole de Dieu
- fidélité à notre consécration
- La joie vient de la confiance, par conséquent peut exister avec la souffrance :
- La joie connue lorsque nous nous sacrifions pour les autres-dans l’oubli de soi
- On vit de la joie dans le partage, quand nous donnons ce qui nous est très cher
- La joie qui coule de l’intérieur, qui ne compte pas le sacrifice de se donner, coûte que coûte.
- La joie dans la pauvreté (Cf. la première Communauté; « La joie parfaite « de St François)
- Par la joie nous témoignons que :
- nous sommes sauvés
- nous nous savons d’être aimés
- nous croyons à la grande miséricorde de Dieu ; que par nature Dieu est « misericordia » – « mercy »
- La grande joie au ciel pour un pécheur qui se repente
- Nous avons mille raisons pour rester dans la joie
- Chaque chrétien, mais surtout les religieux, sont appelés à être porteurs du message de l’espérance qui rayonnent la sérénité et la joie, la consolation et la tendresse de Dieu envers tous.
